"Si je raconte qui je suis, j'ai peur qu'on me juge"
#27 Avec cette phrase qui tourne en boucle, difficile d'oser raconter qui on est à notre audience.
Hello, c’est Sam !
Je suis très heureuse de te retrouver ce jeudi pour la deuxième édition de l’année. Si tu lis cet article, et que tu apprécies mon contenu, n’hésite pas à me laisser un petit ❤️ tout en bas ou à t’abonner, c’est un grand soutien pour moi ! Merci à toi !
Chaque semaine, on parle ici de la façon dont ton histoire peut transformer ta visibilité, booster ta confiance en toi et t’aider à grandir avec ton business.
Il y a quelques mois, j’ai douté. Mais il paraît que c’est normal: j’ai lu dans le livre de Mark Leruste (un pro du storytelling en Angleterre dont le livre “Glow in the Dark” vient de remporter un prix) que 83% des CEO ressentiraient le syndrome de l’imposteur à un moment donné dans leur vie. C’est énorme. En gros, ça veut dire qu’il n’y a que très peu de rescapés qui s’en sortent sans douter d’eux-mêmes, de leur business, de qui ils sont ou de ce qu’ils créent.
Mais ne serait-ce alors pas là un chiffre rassurant ? Maintenant que tu sais que la majorité des entrepreneurs ressent ce que tu ressens, n’aurais-tu pas envie de te lâcher la grappe ?
Dans cette newsletter, on va parler de ce qui nous empêche tellement d’oser raconter qui on est dans notre business: cette peur d’être jugé.
En bref:
La première étape: changer de perspective
La vraie question à te poser
En partageant ton histoire, tu touches à ton pourquoi
Ce moment où j’ai tout remis en question
Conclusion

La première étape: changer de perspective
Pour commencer, il faut vraiment comprendre que faire du storytelling ne veut absolument pas dire que tu vas raconter toute ta vie à tout le monde. C’est souvent ce que l’on croit quand on aborde cette méthode de communication: on pense que cela va nous demander de prendre notre caméra et de l’allumer H24 sur notre vie quotidienne.
Je te rassure, ce n’est pas ce qu’on te demande de faire.
Ici, on parle de l’histoire (ou des histoires) que tu peux raconter pour venir renforcer ton discours, le message que tu diffuses à ton audience et qui est en lien avec ton business. Il y a une vraie différence entre raconter ta vie sur les réseaux sociaux (ce que tu fais de tes journées, la saveur de la confiture que tu as mise sur tes toasts ce matin), et raconter l’histoire qui donne de la profondeur à ton business. Tu l’auras compris je l’espère, c’est sur la seconde qu’on va se concentrer.
Essaie donc de changer la vision que tu as du storytelling, pour entendre ce mot comme le fait de “raconter qui tu es et pourquoi tu fais ce que tu fais”. C’est en comprenant que le storytelling existe pour renforcer ton message que tu vas vraiment réussir à transformer ta façon de communiquer en utilisant ton histoire.
La vraie question à te poser
Pour commencer, tu dois vraiment revenir aux bases: explore les raisons pour lesquelles ton business existe aujourd’hui. Demande-toi ce qui fait de toi l’entrepreneure que tu es, pourquoi tu crées ce que tu crées ? Qu’est-ce que tu défends ? Et où tout ceci prend racine ?
C’est le point de départ de ton storytelling: tu vas raconter à ton audience ce qui te lies à ton business. Tu vas lui mettre en avant ton POURQUOI.
Tu m’as sans doute déjà entendu parler de Simon Sinek, c’est un auteur qui s’est imposé dans le monde du business pour son concept de cercle d’or illustrant sa “théorie du pourquoi” (son livre “Commencer par pourquoi” est paru en 2009). Il part du principe que les vrais leaders sont ceux qui arrivent à vraiment mettre des mots sur pourquoi ils font ce qu’ils font. Sa fameuse citation “les gens n’achètent pas ce que vous faites, ils achètent pourquoi vous le faites” a fait le tour des réseaux sociaux et continue à être connue des années après la sortie de son livre.
En partageant ton histoire, tu touches à ton pourquoi
Tous ces concepts se rejoignent finalement dans cette idée que l’entrepreneur, pour être inspirant et reconnu, aurait tout intérêt à oser dévoiler son histoire. Parce que c’est dans ton histoire personnelle que se trouve ton pourquoi. Je suis certaine que tu ne t’es pas réveillée un matin en te disant “tiens je vais faire ça dans ma vie”, il y a forcément une raison beaucoup plus profonde. Et elle se cache dans ton histoire.
À toi d’aller creuser, d’aller oser l’explorer, pour trouver ce qui mériterait d’être raconté.
Construire ton storytelling n’est pas quelque chose que tu vas faire en quelques minutes: c’est un processus qui demande du temps. Tout d’abord, tu vas devoir t’y plonger, repenser aux périodes de ta vie qui ont fait de toi la personne que tu es aujourd’hui, et aller chercher dans toutes ces phases de ton existences, celles qui font sens aujourd’hui par rapport au business que tu crées.
Partir à la rencontre de ta propre histoire va aussi te permettre de renforcer ta confiance en toi (et donc d’aller donner un bon coup de pied à ce syndrome de l’imposteur!), parce que tu viendras alimenter les raisons qui te poussent à entreprendre. Quel est le meilleur argument au jugement que l’on pourrait te faire, si ce n’est l’explication de tout ce qui fait de toi l’entrepreneure que tu es aujourd’hui ?
Nous avons tous un jardin secret, et le storytelling nous demande d’ouvrir une porte, non pas toutes à la fois.
Ce moment où j’ai tout remis en question
Cette impression d'être jugé, ce syndrome de l’imposteur qui nous ronge, il est bien coquin, car il peut apparaître tout le temps. Mais finalement, on réalise qu’il était bénéfique: quand j’ai décidé de créer Aythra (mon entreprise pour accompagner les entrepreneurs à raconter leur histoire), je me souviens avoir vraiment remis en question ma légitimité après quelques mois seulement d’activité.
Je sortais pourtant de l’université avec un Bachelor en communication et sept ans dans le journalisme, et même si je sentais au plus profond de moi que je voulais coacher dans ce domaine, j’ai commencé à avoir peur. J’avais peur de ne pas être assez, de ne pas pouvoir accompagner aussi bien que tous ces auteurs qui écrivaient au sujet du storytelling. J’ai réussi peu à peu à apaiser cette peur, en construisant les bases solides de mon business… mais c’est revenu au galop il y a quelques mois, après plus de deux ans à faire évoluer tout ça ! Quelle idée !
Alors, j’ai fait l’exercice que je donne dans mes accompagnements individuels: je me suis plongée dans mon histoire personnelle, à la recherche de toutes les raisons pour lesquelles je me trouve là où je suis. J’ai décortiqué mes diplômes, mes échecs, mes réussites, les moments douloureux, heureux. J’ai tout repassé au peigne fin. Et je me suis rendue compte que mon parcours personnel me donnait mille fois raisons.
Me plonger dans ma propre histoire m’a montré à quel point j’avais le droit d’être ici, à vous parler de storytelling semaine après semaine, à vous montrer le chemin de ce que je voulais défendre depuis le tout début en créant mon entreprise.
Tu peux faire cette introspection autour de ton histoire à tout moment dans ton business, et il est même bien de la refaire dès que le doute apparaît: c’est une façon très efficace de renforcer notre propos et de se rendre compte de tout ce qui peut être utilisé dans notre communication.
Est-ce que c’est facile d’aller creuser dans notre propre récit de vie ? Oh non, mais je le conseille à tous les entrepreneurs, parce que c’est un vrai moyen de booster la confiance en soi.
Quand on sait pourquoi on parle de quelque chose, on en parle avec d’autant plus d’intensité et de confiance.
Conclusion
J’aimerais vraiment que tu retiennes de cet article que faire du storytelling ne signifie en aucun cas raconter ta vie privée sur les réseaux sociaux.
C’est une démarche beaucoup plus profonde et introspective, qui peut, effectivement, te demander un long temps de réflexion avec ton stylo et ton carnet.
Avant de nous quitter, tu peux t’abonner juste ici ou laisser un petit ❤️ pour m’indiquer que tu as apprécié cette édition!
Voici comment je peux te soutenir dans ton business:
→ Mes prestations photo, pour créer ensemble des images de toi et de ton activité qui te permettront de montrer ton univers à tes clients (je suis basée en Suisse, et je me déplace aussi pour des reportages lors de retraites ou séjours).
→ Mes accompagnements en storytelling, pour t’aider à trouver ce qui te rends unique dans ton business et ce que tu peux raconter pour avoir une communication plus singulière. En janvier et février, j’ai encore de la place pour un audit de ta comm (coaching 1h) ou pour démarrer un coaching au cœur de ton histoire plus approfondi.
→ Mon compte instagram, pour suivre mes aventures entrepreneuriales.
On se retrouve jeudi prochain pour un nouvel article,
Merci de m’avoir lue jusqu’ici,
À très vite,
Sam